( Photographie en attente) |
|||
Mineurs dans le Cantal (ou l’utilité d’un cireur de parquets, dans l’économie nationale) "Découverte"
puis mise en valeur à la suite de la rencontre d'un jeune cantalien qui
habitait Leucamp, "monté" à Paris pour gagner
sa vie, qui, exerçant en 1910 ses fonctions de cireur de parquet, chez Monsieur Grove, un ingénieur
anglais professeur de chimie, "créa
l'étincelle"..... En 1917, la concession de Leucamp est accordée à la Compagnie des forges et aciéries de la Marine et d’Homécourt. La mine connaît une intense activité à la fin de la guerre, mais son exploitation est laborieuse et les travaux sont suspendus en 1919. Elle est réouverte en 1941 et sa capacité est augmentée. L’activité se poursuivit jusqu’en 1958. Mais la Chine produit à bas prix, et les cours du Tungstène s’effondrent. En 1959, la mine est arrêtée, et de nouvelles réserves, mises en évidence, sont conservées en attente de jours meilleurs. Le gisement avait été reconnu comme le plus important du district, avec ceux d’Enguiales et de Teissières les Bouliès. Des mineurs y laissèrent leurs poumons sous l’effet de la silicose, mais aujourd’hui encore, ils en parlent avec nostalgie, et à la Sainte Barbe on se retrouve toujours, au banquet des mineurs, et l’on chante "la chanson des mineurs", sur l’air des "Maçons de la Creuse"… Marcel Andrieu Un musée de la mine a été créé à Leucamp. Pour le visiter, se renseigner à la mairie. |
|||
|
![]() |